Une histoire ancienne et toujours d’actualité
La surélévation consiste à ajouter de nouveaux étages à des bâtiments existants. Il s’ agit d’une pratique ancienne, la ville s’est toujours construite sur la ville. La plupart des villes européennes ont été bâties par surélévation, en particulier dans les périodes où elles étaient fortifiées. À Paris, un bâtiment sur cinq à fait l’objet d’une surélévation et certains ont même été réhaussés à deux reprises.
Les réglementations sur la hauteur des bâtiments ont évoluées au fil des siècles, favorisant souvent la surélévation comme solution à la croissance de la population et à la demande de logements dans un contexte d’étalement urbain limité. Si le règlement de 1967, puis le Plan d’Occupation des Sols de 1977, le Coefficient d’Occupation des Sols et le Plafond Légal de Densité, ont limité la hauteur des bâtiments et les projets de surélévation, le contexte est aujourd’hui plus favorable.
À l’heure de l’urgence climatique et des contraintes normatives qui en découlent (objectif Zéro Artificialisation Nette d’ici 2050 posé par la Loi Climat et Résilience de 2021, pénurie foncière, réglementations locales favorables comme le futur Plan local d’urbanisme bioclimatique de Paris), la surélévation des bâtiments s’impose comme un outil de recyclage urbain et de densification douce particulièrement cohérent.
Les enjeux de la surélévation
Si le potentiel de surélévation est bien réel d’un point de vue réglementaire, de nombreuses questions méritent d’être posées. Le recours au foncier aérien connaît ses propres limites, on ne peut pas tout surélever. C’est pourquoi il est essentiel de considérer la notion de densité optimale afin de déterminer la pertinence d’un projet et sa réalisation opérationnelle.
La densité prend tout son sens dès lors qu’elle est reliée à une unité de mesure et à une échelle de référence, que ce soit au niveau de la parcelle, de l’îlot ou du quartier. Avant d’entreprendre la densification d’un foncier aérien, il est donc essentiel d’évaluer son impact architectural et urbain. Cela implique notamment la prise en compte des différences d’échelle, des besoins d’un territoire et de ses utilisateurs, de l’intérêt patrimonial du bâti existant et de la séquence urbaine.
Les toits de nos villes sont les fondations des métropoles de demain –
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Un modèle qui allie surélévation et recyclage urbain
Nous activons la création de valeur et la remise aux normes du parc ancien avec la surélévation.
Un modèle qui allie surélévation et recyclage urbain
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